Galeries du Palais Royal

Adresse 2, place Colette, 75001 Paris
Ouverture du jardin :
Du 1 avril au 31 mai : 7h-22h15
Du 1 juin au 31 août: 7h-23h
Du 1 au 30 septembre: 7h-21h30
Du 1 octobre au 31 mars: 7h30-20h30
Statut voie privée
Taille longueur 216 m / largeur 3,5 m
Inscription ISMH Arrêtés du 20/04/1920
Façades sur rue, rues et jardin et toitures des immeubles
1 à 17, rue de Beaujolais – 10 à 40, rue de Montpensier – 7 à 43, rue de Valois
Propriétaire Etat, Ministère de la Culture


Les galeries de Montpensier, de Beaujolais, de Valois, des Proues et du Jardin entourent les Jardins du Palais Royal.
À l’intérieur, on fit construire d’autres galeries dont les vestiges subsistent encore comme la galerie d’Orléans dont il reste les belles colonnades.

Le duc d’Orléans, Philippe Egalité, pour subvenir à ses frais importants, agrandit le Palais Royal et loua le rez-de-chaussée à des commerçants, tenanciers de tripots, transformant ainsi le Palais Royal en véritable cité du jeu et du plaisir.

En 1786, trois des quatre bâtiments prévus furent achevés selon les plans de Victor Louis. La construction de la quatrième aile fut différée faute de crédits suffisants. À sa place, l’entrepreneur construisit les Galeries de Bois. Elles furent prolongées par une autre galerie en 1792 dont le toit ajouré de dalles de verres lui fit donner le nom de Galerie Vitrée.

Les galeries du Palais Royal devinrent le modèle de la vie dans les passages : les flâneurs s’y abritaient des intempéries, le libertinage s’y exerçait sans contrainte.

À la suite d’un incendie qui ravagea la Galerie Vitrée, l’architecte Fontaine détruisit ces deux galeries pour y bâtir une nouvelle galerie, la Galerie d’Orléans.

Celle-ci fut une des plus grandioses et originales de l’histoire des galeries parisiennes, mais marqua cependant le déclin de la vie particulière du Palais Royal car le roi Louis-Philippe supprima les tolérances dont bénéficiaient les approches du Palais.

Actuellement, on constate un renouveau du commerce de qualité : mode, décoration, antiquaires.

Des boutiques discrètes se nichent sous les arcades, les unes perpétuent un art séculaire telle Bacqueville, décorations civiles et militaires, et médailles, Anne Joliet, marchande de boîtes à musique,

Le Grand Véfour, haut lieu gastronomique créé en 1784 sous le nom de Café de Chartres.